lynx-du-rhone Chat Doré Africain
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![LYNX ROUX - Lynx rufus Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: LYNX ROUX - Lynx rufus Jeu 1 Mai 2008 - 19:57 | |
| Lynx roux
Lynx bai, bobcat ( Schreber, 1777 )
Lynx rufus Le mot anglo-saxon pour désigner le Lynx roux, « bobcat », vient de sa queue raccourcie : « bob-tailed cat », chat à la queue en forme de bouchon62. Une autre étymologie viendrait du verbe « to bob » qui signifie sautiller et qui ferait directement référence à l’allure du félin lorsqu’il se déplace d’une manière un peu chaloupée, du fait de ses longues pattes arrières. Jean-Jacques Audubon y fait référence comme l’« American wildcat », littéralement « chat sauvage d’Amérique ». Ce terme est parfois encore employé improprement en Amérique du Nord, avec des variations de sens selon le sexe ou la géographie (un « bobcat » peut ainsi désigner un Lynx roux vivant dans les plaines, tandis qu’un « wildcat » vivrait dans les montagnes). Le Lynx roux est appelé « chat sauvage » au Canada et « chat tigré » en français cadien. Au Mexique, on parle de « gato montes », c’est-à-dire du « chat de la montagne ». GénéralitésBien que le Lynx roux soit un des félins les plus étudiés, il demeure assez méconnu du grand public, et notamment des habitants d’Amérique du Nord alors qu’il s’agit du félin sauvage le plus répandu sur ce continent. Un sondage mené sur plusieurs groupes de visiteurs du Cumberland Island National Seashore en Géorgie, où le Lynx a été réintroduit, a permis d’évaluer leurs attitudes et leurs connaissances à propos du Lynx roux. Les personnes sondées étaient en moyenne favorables à la réintroduction du Lynx roux, mais les chasseurs de cerfs de Virginie étaient défavorables. L’évaluation des connaissances sur le Lynx roux a une note moyenne de 3,8/10, les chasseurs ayant obtenu les meilleurs scores (5,1/10). Selon les auteurs, ce score si faible peut être corrélé avec la nature discrète du Lynx roux : les opportunités d’apprentissage par contact direct sont faibles. De plus, peu de reportages animaliers lui sont dédiés, à l’inverse de ce qu’on peut voir pour le lion, le tigre, ou encore le puma.
Photo de Lynx-du-Rhône Pelage La fourrure du Lynx roux est courte, douce et dense, de teintes variées. Le dos va du gris clair au brun rougeâtre, plus sombre au milieu. En général, les lèvres, le menton, l’intérieur des membres et le ventre sont de couleur crème. La robe peut être marquée de taches noires ou brun foncé, ou de raies. L’arrière des oreilles est noir avec une tache blanche bien visible. De plus, les oreilles sont couronnées par une touffe de poils noirs, comme pour tous les lynx. La queue est courte, blanche sur la partie inférieure, marquée d’une large bande noire sur le dessus de l’extrémité et de plusieurs raies sombres.
Les Lynx roux des régions désertiques possèdent les robes les plus claires tandis que les populations du Nord, vivant en forêt, sont plus sombres. Les jeunes naissent avec une fourrure tachetée. Quelques spécimens mélaniques ont été aperçus et capturés en Floride : leur robe noire laisse apparaître les taches. Il existe également des individus albinos. Bobcat mélanique Mode de vieCaractéristiques morphologiques : La tête paraît large du fait du collier de poil autour du cou en dessous des oreilles. Le nez est de couleur rose-rouge, et les yeux sont jaunes avec des pupilles noires en fente. Le lynx a une ouïe et une vision fines ainsi qu’un bon sens de l’odorat. Les vibrisses, souvent appelées « moustaches », se trouvent sur le museau, au-dessus des yeux, sur les joues et au niveau des pattes : comme pour tous les félins, elles sont un organe du toucher très sensible. C’est un excellent grimpeur et il sait nager, bien qu’il évite l’eau de préférence. Le Lynx roux est le plus petit représentant des quatre espèces du genre Lynx. Le Lynx roux mâle adulte mesure de 70 à 120 cm de long, en moyenne 90 cm, en incluant la queue courte de 10 à 18 cm. La hauteur au garrot est de 45 à 58 cm. Les mâles pèsent entre neuf et quatorze kilogrammes et les femelles entre six et neuf kilogrammes environ. Les pattes arrière sont plus longues que les pattes avant, ce qui lui donne une allure chaloupée. À la naissance, il pèse entre 280 et 340 g et mesure 25 cm de long environ. Durant la première année, les jeunes atteignent les 4,5 kg8. Le Lynx roux est plus gros au Nord de son aire de répartition et dans les habitats ouverts : il obéit à la règle de Bergmann. Dans l’ouest des États-Unis, des comparaisons de taille ont montré un dimorphisme sexuel plus important dans les régions continentales que dans les régions côtières : cela suggère une sélection naturelle sur des critères sexuels ou une compétition intraspécifique entre les mâles et les femelles. Le Lynx roux peut être confondu avec le Lynx du Canada qui partage une partie de son aire de répartition. Le Lynx roux a toutefois des pattes plus courtes et des pieds plus petits, sans poil sur les coussinets. La touffe de poils qui surmonte chaque oreille est également beaucoup plus petite que celle du Lynx du Canada ; enfin, la queue du Lynx du Canada est plus courte et son extrémité est complètement noire tandis que celle du Lynx roux est claire sur le dessous. Cri :Un miaulement bref mais soutenu est le cri le plus fréquemment poussé chez le Lynx roux. Le Lynx roux peut également ronronner, mais aussi cracher, siffler et grogner lorsqu’il doit se défendre38. Les vocalises sont toutefois rarement utilisées, sauf en période de reproduction. Chasse et proies : Le Lynx roux est capable de survivre de longues périodes sans manger, puis avaler de grandes quantités de nourriture lorsque les proies sont abondantes. Durant les périodes de disette, il attaque souvent des proies plus grosses qui lui permettront de se nourrir pendant plusieurs jours. Le Lynx roux, embusqué, piste sa proie puis l’attaque d’un bond, ou après une courte poursuite. Sa préférence va aux mammifères de 0,7 à 5,7 kg ; les proies principales varient selon les régions : dans l’est des États-Unis, c’est le Lapin d’Amérique, au nord de son aire de répartition, c’est le Lièvre d’Amérique. Quand ces proies principales coexistent, comme en Nouvelle-Angleterre, ces deux espèces représentent la première source de nourriture. Dans les régions très au sud, les lapins et lièvres sont remplacés par des rats du genre sigmodon. La proie principale de l’État de Washington est le Castor de montagne, le Pécari au Texas et le Lièvre arctique au Canada. Le Lynx roux est une espèce opportuniste, qui changera sans hésiter son régime alimentaire, à la différence du Lynx du Canada, plus spécialisé10. Des recherches ont montré que le changement du régime alimentaire est en corrélation avec le déclin des proies principales du Lynx roux. Le Lynx roux ajuste ses techniques de chasse à la taille de sa proie. Avec de petits animaux, comme les rongeurs, les écureuils, les oiseaux, les poissons et les insectes, il chassera dans des aires connues pour être abondantes en proie, et il attendra à l’affut qu’une proie s’approche avant de bondir et de la saisir à l’aide de ses griffes. Pour des animaux un peu plus gros, comme les lapins et les lièvres, il se cache dans les broussailles et attend que sa proie soit à moins de 10 mètres, puis se rue à l’attaque. Moins communément, il peut se nourrir d’animaux plus gros, comme les renards, les visons, les moufettes, les chiens et les chats domestiques ; il s’attaque occasionnellement au bétail et à la volaille. Bien que les chevaux et le gros bétail soient épargnés, il est une menace pour les petits ruminants comme les moutons et les chèvres. Selon le National Agricultural Statistics Service du département de l'Agriculture des États-Unis, les Lynx roux ont tué 11 100 moutons en 2004, représentant 4.9 % des morts des moutons par prédation. Cependant, certaines morts peuvent être mal identifiées, notamment parce que le Lynx roux se nourrit aussi des animaux tués par d’autres prédateurs. Il est connu pour s’attaquer aux Cerfs de Virginie, notamment en hiver quand les proies plus petites se font rares, ou lorsque leurs populations deviennent plus abondantes. Une étude dans les Everglades montre qu’une large majorité de captures (33 sur 39) sont faites sur des faons, mais que la chasse peut être réussie pour des proies pesant jusqu’à huit fois le poids du Lynx roux. Dans les rares occasions où le Lynx roux tue un daim, il en mange jusqu’à plus faim puis cache la carcasse sous la neige ou sous des feuilles, et retourne plusieurs fois s’en nourrir. Les proies de base du Lynx roux sont aussi convoitées par d’autres prédateurs de taille moyenne appartenant à la même niche écologique. Des recherches effectuées dans le Maine n’ont pas montré de relations de compétitions avec le Coyote et le Renard roux ; les distances de séparation et le recouvrement des territoires de ces différentes espèces apparaissent aléatoires sur les individus suivis. Pour le Lynx du Canada en revanche, les relations interspécifiques affectent la distribution des espèces : l’exclusion compétitive du Lynx roux est probablement la cause de la non-expansion de son cousin vers le sud de l’Amérique du Nord. ReproductionLe Lynx roux mâle est sexuellement mature à 18 mois et la femelle entre 9 et 12 mois. La production de sperme commence chaque année en septembre ou en octobre, et le mâle est fertile durant l’été. Un mâle dominant voyage avec la femelle et s’accouple plusieurs fois, en général de l’été jusqu’au printemps ; cela varie selon la localisation, mais la plupart des accouplements se déroulent durant les mois de février et de mars. Lorsque la femelle est en œstrus, elle signale sa présence par des cris qui ressemblent à ceux d’une chatte en chaleur, et le mâle lui répond d’une façon similaire. Le couple adopte différents comportements comme la poursuite ou l’embuscade, puis la femelle réceptive adopte la posture d’accouplement typique des félins : le mâle monte la femelle en la mordant au cou. La femelle peut s’en aller pour s’accoupler avec d’autres mâles, et les mâles s’accouplent généralement avec plusieurs femelles. Durant la cour, les Lynx roux, qui sont plutôt silencieux, peuvent crier46. Des recherches au Texas suggèrent que l’obtention d’un territoire est nécessaire pour s’accoupler, les individus sans territoires n’ayant pas eu d’accouplements. La femelle a un œstrus tous les 44 jours, qui dure de cinq à dix jours. Les Lynx roux peuvent se reproduire durant toute leur vie.
La femelle élève seule les jeunes. De un à huit petits (en moyenne deux à trois) naissent de mars à mai après cinquante à soixante-dix jours de gestation9. La femelle accouche en général dans un espace clos, comme une grotte, une souche creuse ou sous une couverture végétale dense. Les jeunes ouvrent les yeux à neuf ou dix jours, ils ont une tête zébrée de raies noires qui disparaîtront en grandissant. Ils commencent à explorer le voisinage à quatre semaines et sont sevrés à deux mois. À partir de cinq mois, ils suivent leur mère. Ils chassent par eux-mêmes durant l’automne de leur première année et en général quittent leur mère peu de temps après. Cependant, dans le Michigan, des jeunes sont restés avec leur mère jusqu’au printemps suivant.
TaxonomiePhylogénie : La classification du Lynx roux a fait l'objet d'un débat : fallait-il le classer comme Lynx rufus ou Felis lynx ? ; le Lynx roux devait-il, avec les trois autres espèces de Lynx, être classé dans son propre genre Lynx ou être un sous-genre de Felis ? Il est à présent admis que le Lynx roux fait partie du genre Lynx et il est listé comme Lynx rufus dans toutes les références taxonomiques modernes. Le Lynx roux possède en effet deux prémolaires sur la mâchoire supérieure, ce qui est une caractéristique du genre Lynx.
Selon une étude menée par Johnson en 2006, les Lynx partageraient un clade avec les lignées du Puma, Prionailurus et Felis depuis 7,15 millions d’années. Le genre Lynx serait le premier à avoir divergé, il y a environ 3,24 millions d’années19. Le Lynx roux aurait évolué depuis le Lynx d’Issoire qui aurait migré en Amérique du Nord par le détroit de Béring durant la glaciation du Pléistocène il y a cinq à deux millions d’années : des preuves de sa présence il y a 2,5 à 2,4 millions d’années ont été découvertes au Texas. Le Lynx d’Issoire aurait évolué en une forme intermédiaire Lynx issiodorensis kurteni puis vers Lynx rufus. Une seconde population de lynx aurait colonisé l’Amérique du Nord depuis l’Asie et serait à l’origine du Lynx du Canada moderne.
Sous-espèces : Douze sous-espèces sont reconnues. La scission en différentes sous-espèces, basée sur des aires de répartition plus que sur des différences anatomiques ou comportementales, est peu claire. La division géographique est critiquée, notamment parce que de nombreuses zones de recouvrement existent. Ce problème outrepasse le simple domaine de la taxinomie, puisque la législation différencie l’espèce de ses sous-espèces : Lynx rufus escuinipae a ainsi été déprotégée car la validité de cette sous-espèce était insuffisante.
- Lynx rufus baileyi – sud-ouest des États-Unis et nord-ouest du Mexique. - Lynx rufus californicus – Californie, ouest de la Sierra Nevada. - Lynx rufus escuinipae – Centre du Mexique, et une extension au nord le long de la côte Ouest du sud du Sonora. - Lynx rufus fasciatus – Oregon, Washington, ouest de la chaîne des Cascades, nord-ouest de la Californie et sud-ouest de la Colombie-Britannique. - Lynx rufus floridanus – sud-est des États-Unis et vallée du Mississippi, jusqu’au sud-ouest du Missouri et le sud de l’Illinois. - Lynx rufus gigas – du nord de l’État de New York à la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. - Lynx rufus oaxacensis – Oaxaca. - Lynx rufus pallescens – nord-ouest des États-Unis et sud de la Colombie-Britannique, Alberta et Saskatchewan. - Lynx rufus peninsularis – Basse-Californie. - Lynx rufus rufus – Centre-est des États-Unis. - Lynx rufus superiorensis – ouest des Grands Lacs, en incluant le Michigan, le Wisconsin, le sud de l’Ontario et une grande partie du Minnesota. - Lynx rufus texensis – ouest de la Louisiane, Texas, centre de l’Oklahoma et sud de Tamaulipas, Nuevo León, et Coahuila.
RésuméLongueur du corps : 65cm à 1m05 Longueur de la queue : 12cm à 19cm Taille au garrot : 53cm env. Poids : 6 à 20 kg Maturité sexuelle : 9-12 mois pour les femelles, 18 mois pour els mâles Durée de gestation : 50 à 70 jours Poids à la naissance : 280 à 340 g Saison de reproduction : mars à mai Nombre de petits par portée : 1-8, généralement 2-3 Longévité : 6-8 ans en moyenne dans la nature, rarement plus de 10 ; records de 16 ans à l'état sauvage et 34 ans en captivité Répartition : Mexique, Etats-Unis, Canada Effectifs : entre 720 000 et 1 million selon estimations Protection :- CITES : annexe 2 - IUCN : préoccupation mineure Sources:http://fr.wikipedia.org/wiki/Lynx_rouxhttp://lynx-world.kazeo.com/Cartes-d-identite-des-lynx/Bobcat,a167470.htmlhttp://www.iucnredlist.org/apps/redlist/details/12521/0 | |
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