Tout sur les Lions blancs

Des comptes autour des lions blancs sont relatés en Afrique depuis des siècles, mais ont souvent été rejeté comme étant de la superstition. Ils font partie du folklore africains depuis la Préhistoire, et d’après les légendes, les lions blancs seraient les enfants du Dieu Soleil, envoyé sur Terre comme un cadeau.

Les traditions orales rappellent l’aspect des lions blancs depuis 400 ans, durant le règne de la Reine Numbi dans la région maintenant connu sous le nom de Timbavati. Une étoile filante tomba sur le sol, mais le Reine Numbi et son peuple s’approchèrent, découvrant qu’il s’agissait d’une boule de métal, brillante comme le Soleil. La Reine Numbi qui était une femme âgée et infirme, fut avalée par la lumière et rencontré des êtes étranges. Quand elle en émergea, elle avait recouvré la santé et la jeunesse. L’étoile filante resta là quelques jours puis remonta dans le ciel. Des animaux avec d’étranges déformations naquirent dans cette région – des bovins à deux têtes, des impalas blancs et des léopards et lions blancs aux yeux verts. Depuis ce jour, des animaux blancs naissent dans le Timbavati, incluant un éléphant albinos aux yeux bleus tué par des chasseurs blancs. Que vous croyez ou non à la visite de vaisseaux spatiaux , il est maintenant prouvé que les radiations peuvent causer des mutations comme celles décrites ici.

Les lions blancs furent la vedette d’un poisson d’Avril en 1860. A la fin du mois de Mars de cette année, nombres de personnes à travers Londres reçurent une invitation disant « Tower of London - Admit Bearer and Friend to view annual ceremony of Washing the White Lions on Sunday, April 1, 1860. Admittance only at White Gate. It is particularly requested that no gratuities be given to wardens or attendants. »
Le 1er Avril a midi, une foule nombreuse s’était rassemblée sous les Tours de Londres en accord avec l’invitation. Il n’y a avait pas eu de lions dans les tours depuis des siècles ; la Ménagerie Royale étant devenu « the Roya Zoological Society’s Gardens » dans le Regent’s Park. Il n’y a pas eu de lions blancs en captivité jusqu’à la fin du XXème siècle. La foule déçue fini par se disperser.

Une explication alternative est que le gène récessif blanc/blond fait partie de l’héritage génétique des lions depuis qu’ils parcourent de plus large distance. Leur habitat inclus des régions enneigées et désertiques où les lions blonds et blancs ont un meilleur camouflage que ceux de couleur fauve et le succès de la forme pale serait devenue prédominante dans de tels endroits.

Il y a maintenant environ 300 lions blancs en captivité et ils sont retournés à l’état sauvage. Cependant, comme les tigres blancs, ils sont une souche plus attrayante de mutants perpétués par l’homme plutôt que les espèces en danger.

Les premières observations authentiques datent de 1928. La première observation par un Européen fut dans la région de Peru au Timbavati dans les années 1940 par Joyce Mostert, sa famille possédait un grand terrain dans cette zone. En Mars 1959, douze lions avec deux lionceaux blancs ont été vu près de Tshokwane dans le Parc Kruger ; cependant ils n’ont jamais été revus. Le livre de David Alderton, « Wild Cats Of The World » revendique qu’il y avait des lionceaux albinos au Kruger en 1960, mais il est plus probable que se soient des lions blancs. En 1974, un lionceau gris clair est né au zoo de Birmingham en Alabama, mais il était plus foncé que les lions blancs reporté un an plus tard au Timbavati.

Aucun véritable lion blanc n’a été capturé jusqu’en 1975, quand une porté contenant deux lionceaux blancs a été trouvé au Timbavati Game Reserve, adjacent au Kruger National Park. Les lionceaux blancs ont été découvert par le chercheur Chris McBride. Leur histoire est documenté dans le livre « The White Lions of Timbavati ». Les deux lionceaux étaient un mâle et une femelle qui furent nommés Temba (« espoir » en zoulou) et Tombi (fille). Leur frère fauve fut nommé Vela (surprise) et engendra une portée avant d’être vendu par Pretoria. McBride réalisa que les lions blancs étaient désavantagés dans la nature – ils étaient trop visible par leur proies et leur prédateurs. Temba, devint un lion, et fut finalemnt éjecté de la troupe et devint nomade jusqu’à ce qu’il réussisse à prendre le pouvoir d’une autre troupe. En tant que nomade, Temba aurait été très visible et aurait eu de faibles chances d’attraper des proies et serait probablement mort de faim. Tombi avait plus de chance, les lionnes restent avec leur troupe, mais si pour une quelconque raison elle avait été éjectée elle aurait été en danger. Plus d’une fois, des lionceaux blancs ont été trouvé émaciés et les chercheurs ont trouvé qu’il été nécessaire de les tuer …

En 1976, un lionceau blanc femelle est né parmi une portée nombreuse au nord-est de Tshokwane ; vers deux ans sa couleur se fonça considérablement. En 1977, un recensement aérien de Central District observa un lion blanc mâle d’approximativement deux ans et plutôt jeune-blanc que blanc pure. En Aout 1976, un lionceau blanc femelle a été vu dans un autre sous-groupe de la troupe né d’une autre lionne. Elle fut nommée Phuma (« sortir de l’ordinaire »). Elle faisait parti d’une portée nombreuse qui affiché des couleurs variés allant du blanc pur, en passant par un blond pale jusqu’au fauve normal. A l’âge d’environ deux ans, cette femelle quitta la réserve du Timbavati et fut malheureusement tuée. Sa peau fut trouvée plus tard à vendre dans une boutique de la ville de Sabi. Temba et Tombi auraient pu rencontrer le même sort. McBride décida de capturer Temba, Tombi et Vela (bien que fauve, Vela portait le gène). Les lionceaux furent emmenés au Zoo National a Pretoria, au sud de l’Afrique, où Temba engendra plusieurs lionceaux jusqu’à se mort en 1996. En 1981, la lionne blanche donna naissance à un lionceau d’un blanc pure qui mourut malheureusement peu de temps après sa naissance. Vela fut vendu et parti pour une destination inconnue. On ne sait pas si Vela a laissé des descendants. Les lions blancs du Ouwehands Dierenpark (Pays-Bas) et du « South African Zoo » (privé) semblent provenir de la lignée de Temba et Vela. Depuis le déménagement de Temba, Tombi et Vela, seulement quelques lions blancs ou pâles sont nés de temps en temps. Une femelle a vécu plusieurs années et é souvent été vu chassant avec sa troupe ; elle fut tuée dans une lutte pour le territoire en 1993 et aucun lionceau blanc n’a survécu depuis.

Beaucoup de gens estiment que les lionceaux auraient du être laissé pour avoir leur chance dans la narture. Les gènes pour produire des lions blancs sont maintenant perdus dans la population. Les lions blancs n’ont jamais été vus autre part que dans le « Timbavati Game Reserve » et le réservoir génétique est définitivement limité à cette zone. Les lions du Timbavati ont été tués par les braconniers. Plusieurs lions ont survécu des lions blancs du Timbavati et sont des descendants de Temba. Un lion fauve hétérozygote a Pretoria porte le gène pour la couleur blanche et pourrait le transmettre à ses descendants. Deux lions fauves mâles hétérozygotes ont été transférés du Zoo de Cincinnati et son maintenant dans une réserve privée en Afrique. Une femelle blanche et un mâle fauve hétérozygote sont au « Zoological Animal Reproduction Center » dans l’Indiana, USA. Une seconde femelle de la souche originale a malheureusement été tué par une femelle tandis qu’elle avait été prêté à un zoo.

Il y a plus d’une souche de lions blancs. En 1977, le Zoo de Johannesburg acheta un lion mâle hétérozygote apparemment d’une troupe différente de celle étudié par Chris McBride. Ce mâle sauvage fauve provenait d’une portée contenant un lion blanc. Le Zoo de Johannesburg déclara être le premier zoo au monde à reproduire des lions blancs en captivité. Timba, un lion brun de la « Timbavati Game Reserve » fut tiré et emmené au zoo pour être traité médicalement. On croyait qu’il avait le gène rare et il fut croisé à une femelle et plus tard a une de ses filles. Sa fille blanche Bella est née en 1982 (avec une sœur fauve Danie) et elle continua a produire de nombreux lionceaux blancs. Le lion qui a fondé la lignée au Zoo de Pretoria avait un frère blanc à l’étata sauvage et était donc porteur du gène blanc. Lorsqu’il fut croisé avec sa propre fille, des lionceaux blancs naquirent. Cette lignée est présente dans les zoos de Philadelphie, Toronto, Chine, Allemagne et Japon. En 1979, trois différentes portées contenant des lions blancs ont été reportés au « Kruger National Park ». En Mars 1979, une lionen blanche avec trois lionceaux blancs a été observé près de Tshokwane. En septembre 1979, trois autres lionceaux blancs (de deux lionnes différentes) ont été vu. En 1979, la plus récente portée de lionceaux blancs, toutes des femelles, au « Kruger National Park » ont été vu ayant la gale et furent capturés pour recevoir un traitement. En 1979, un lion blanc a été observé au « Umfolozi Game Reserve » dans le Zululand.

Le conservationiste Dr Gaston Savoi, co-Président de la « Mantis Collection » visant a ramener les lions blancs à l’état sauvage (même si ils sont d’une souche mutante perpétué en captivité, tout comme les tigres blancs). En 2003, le lion blanc Jabulani et la lionne blanche Queen ont été acheté et mis dans la « Sabona Wildlife Reserve », en Afrique du Sud. En Mai 2004, ce couple engendra trois lionceaux (deux mâles et une femelle). En Juin 2004, une lionne blanche et ses lionceaux de trois mois les ont rejoins a Sanbona. Le « Global White Lion Protection Trust » sauva ces animaux d’une vie en captivité. Ces lions ont chassé leur propre proie en plus de recevoir des carcasses de zèbres et koudous.

Les lions blancs ne sont pas albinos (sans pigmentation) mais sont leucistiques – le leucisme décrit un effet plutôt qu’un gène particulier. Ils ont une pigmentation visible dans les yeux, les coussinets et les babines. Leurs yeux sont normalement noisette ou or bien que beaucoup aient les yeux bleus, bleu-verts ou gris-verts. A la naissance, les lionceaux sont blancs comme neiges et peuvent être décrit comme des oursons polaires. La couleur s’assombrit progressivement jusqu’à devenir crème pâle dit blond (un autre nom des lion blanc est lion blond). La crinière et le bout de la queue restent pâles.

Dans la newsletter du Long Island ocelot Club du 23 avril 1979, Pat Warren écrit « The Color Genetics of Hybrids » basé sur les hybrides de génération F1 de chat de Geoffroy avec des F1 de chats léopards. Warren considère la couleur crème des « lions blancs » du Timbavati comme pouvant être le gène crème récessif dilué d’un rouge connu des éleveurs de chats. En 2008, il a été suggéré que certains lions très pâles en captivité avaient un gène analogue au gène « champagne » chez les chevaux.

Bien que la mutation apparaisse naturellement dans la nature et se présente des fois dû à un gène récessif caché, les lions blancs n’ont pas leur place dans la nature. Il leur manque la couleur fauve qui les camoufle et est nécessaire à leur survit – elle les rend visibles des braconniers et des proies, réduisant leur efficacité en tant que prédateur. Il est possible que l’ancienne gamme de lions ai pu vivre dans un milieu où le blond ai été avantageux. Les lions blancs modernes sont considérés comme « man-made » comme les Persans obtenus par les éleveurs. C’est une tendance récente que d’élever des lions blancs purs pour les zoos et numéros d’animaux. Pour assurer la diversité génétique, ils sont croisés avec des lions fauves de la même région.

La peau et la fourrure obtiennent cette couleur car la proteine tyrosinase aide les cellules de la peau à fabriquer de la mélanine. Un défaut génétique dans la tyrosinase conduit à un albinisme parce que la mélanine ne peut être synthétisée – soit elle ne peut pas du tout l’être soit pas correctement. C’est le « c-locus albinism » [facteur couleur de l’albinisme], il affecte aussi les voies visuelles, aboutissant parfois à ce que les yeux se croisent, les nerfs des yeux se connectant de manière anormale. Chez les chats domestiques, il y a quelques mutations albinos : Burmese sépia (change le noir en brun, orange en jaune), Siamois colour-point (la couleur est uniquement sur la tête, les pattes et la queue), les albinos aux yeux bleus ou roses. Il y a également un gène « Inhibiteur » (chinchilla) qui empêche le dépôt de pigment sur l’axe des poils, mais le permet sur la pointe des poils – c’est la mutation que l’on retrouve chez les tigres blancs du Bengale.

La couleur normal des lions varie du sable-or en passant par le fauve-brun avec la crinière des mâles pouvant être brune ou noire chez certaines sous-espèces. Des taches et rosette pâles peuvent êtres visibles dans certaines conditions d’éclairage. Selon Roy Robinson, les lions blancs ont le gène chinchilla ou une mutation acromélanique [dont l’expression du gène dépend de la température]. D’anciens textes référent faussement le chinchilla à une forme d’albinisme. L’apparition de lions blancs/blonds (familièrement appelés leucisme) signifie que les variations de couleurs chez le lion sont probablement plus communes qu’on le pensait initialement. Le haut taux de mortalité chez les lionceaux blancs signifie que ces variations n’ont pas été présentes dans le passé. Les lions blancs ont survécu à cause de l’intervention de l’homme

Pas aussi commun que les tigres blancs, les lions blancs sont maintenant dans de plus en plus de zoo et peut devenir le félin que tous doivent avoir. Leur valeur attractive peut les mener sur le même chemin que le tigre blanc : une production en masse, élevage et croisement avec d’autres sous-espèces afin d’en produire plus, ainsi que pour les montreurs des cirques. Ils ont déjà été élevé en masse sans égard pour leur bien être et utilisé pour la chasse en boite [l’animal est lâché dans un enclos afin d’être abattu par un riche chasseur]. S’il est croisé avec une tigresse blanche sans rayure, il en résulte un ligre blanc/blond – ce qui se produira certainement un jour car la grande taille du ligre le rend attractif.

Pour ceux qui s'intéressent à la génétique humaine, l’albinisme et le leucisme sont également présents chez l’homme ; un cas frappant est celui d’une jeune fille d’origine africaine présentant avec une peau blanche comme du lait, des yeux normalement pigmentés (bruns) et des cheveux ors.

1- Les lions blancs ne sont pas albinos, mais ont une rare mutation génétique propre à une région au monde : la région du Timbavati.
2- Le marqueur génétique qui fait des lions blancs des individus uniques n’a pas encore été identifiés par la Sciences.
3- Les Lions Blancs sont actuellement classés selon la classification générale des espèces Panthera leo, même si cela est susceptible de changer après les recherches génétiques menées par le Global White Lion Protection Trust qui dévoile des raisons importantes pour la sous-spéciation de ce phénotype rare.
4- La plus ancienne observation enregistrée de lions blancs dans la région Timbavati était en 1938. Toutefois, les comptes rendus oraux des anciens de l'Afrique indiquent que ces animaux uniques survivent dans cette région depuis plusieurs siècles.
5- L’unique gène pour la couleur blanche est portée par certains lions fauves dans la région, et des lionceaux blancs naissent dans de nombreuses portées dans la région.
6- Depuis la découverte par l‘Occident, les lions blancs et ces lions portant l’unique gène ont été chassés et contraint de quitter leur habitat naturel endémique.
7- Le dernier lion blanc a été vu à l’état sauvage en 1994, après quoi ils sont techniquement considérés comme éteints à l’état sauvage.
8- L'idée que les lionnes blancs sont génétiquement inférieurs aux lions ordinaires fauve n'a pas été testé scientifiquement.
9- L'idée que les Lions blancs ne peuvent pas survivre dans la nature en raison du manque perçu de camouflage n'a pas été testé scientifiquement.
10- Actuellement, il n'existe aucune loi nationale ou internationale qui protège les Lions Blancs d'être rayé de la surface de la terre.

(dernière mise à jour le 30 Avril 2008)